XIXe-XXIe siècles
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L’écologie est aujourd’hui un sujet incontournable, aussi bien dans les conversations privées que dans la parole publique, que celle-ci s’exprime dans les débats politiques ou dans les médias. L’urgence de la problématique et la virulence des échanges peuvent toutefois nous faire oublier que ce débat ne date pas d’hier. Les préoccupations environnementales se sont déjà exprimées dès la seconde moitié du XXe siècle, y compris dans des écrits littéraires. Ainsi, entre 1950 et 1980, Romain Gary, Pierre Gascar, Julien Gracq, Jean-Marie Gustave Le Clézio et Jean-Loup Trassard ont exprimé leur attachement au monde naturel. Ils ont en outre été parmi les premiers à aborder des problèmes environnementaux comme la pollution de l’eau et de l’air, la disparition d’espèces animales et végétales, la destruction des paysages naturels et la menace nucléaire.
L’écopoétique permet d’aborder sous un angle nouveau des œuvres qui témoignent d’une conscience écologique émergente. L’approche, qui accorde une place de choix aux questions d’écriture, permettra de montrer que la prise de conscience toujours grandissante pour l’environnement conduit à des choix très spécifiques quant au genre littéraire, aux figures rhétoriques ou au style, et qu’elle suscite des réflexions métalittéraires sur le rôle du langage et de l’imagination.
Sara Buekens est docteur en littérature française et chercheuse postdoctorale à l’Université de Gand (Belgique). Ses recherches portent sur la représentation de la nature et des problèmes écologiques dans la littérature française et francophone des XXe et XXIe siècles.
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Au XIXe siècle, la caricature connaît un essor sans précédent en France et les écrivains s’intéressent de près à ce phénomène médiatique qui n’est pas sans lien avec le réalisme littéraire. Déformation au service du dévoilement de la v©rité, écart face au discours politique officiel et en porte-à-faux vis-à-vis des canons culturels, la caricature modèle l’imaginaire des écrivains qui s’inspirent de ses codes et mettent au point une caricature textuelle. Art en constant dialoue avec le contexte historique, politique, social et culturel, la caricature est indissociable de ses supports de diffusion : littérature panoramique, presse satirique illustrée, monde du théâtre, albums… ces différentes formes éditoriales sont autant de sources pour les romanciers qui s’en inspirent en même temps qu’ils s’en distancient. De l’étude sémiotique à l’analyse socio-culturelle médiatique, cet essai détaille les implications littéraires des relations entretenues par le roman réaliste et la caricature en s’appuyant sur deux œuvres majeures qui mettent en abyme ce contexte culturel, social et médiatique particulier : les Illusions perdues de Balzac et L’Éducation sentimentale de Flaubert.
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Le Crédit agricole, la banque historique des paysans et des coopératives, s’est transformée au cours de la deuxième moitié du XXe siècle en l’un des géants de la finance, la 10e banque dans le monde. De l’autonomie financière à l’internationalisation, de la place du village aux places boursières, cet ouvrage raconte la métamorphose d’un Groupe devenu incontournable dans le paysage bancaire international sans avoir dû renoncer pour autant à ses valeurs mutualistes et à sa vocation d’origine : agir chaque jour dans l’intérêt des clients et de la société.
Grâce à la consultation de nombreux dossiers d’archives et au recueil du témoignage de dizaines d’acteurs de cette transformation, ce livre associe histoire d’entreprise, histoire des organisations et histoire bancaire. Il fait aussi la part belle à l’histoire des femmes et des hommes qui ont participé à cette aventure. Des réflexions sur la stratégie, le mode de management et les mutations des marchés financiers permettent également d’associer les sciences de gestion à cette étude historique.
Pour Dominique Lefebvre, Président de la FNCA et de Crédit Agricole S.A., « c'est le parcours d'un champion qui est retracé dans ce livre. Son utilité aux clients et à la société n’a eu de cesse de grandir. Une épopée qui nous instruit, nous fascine et nous rend fiers ».
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TABLE DES MATIÈRES
Avertissement
Avant-propos
PREMIÈRE PARTIE
Chanter le cosmos après le Romantisme. Introduction contextuelle et méthodologique à la poésie du ciel (1840-1900)
Chapitre premier.
Le contexte scientifique : une bataille idéologique
De la République des Lettres à l’Empire de la Science : le cas particulier des sciences de l’univers
La cosmologie face au positivisme : un enjeu définitionnel
« Âge du positivisme » contre « nostalgie du cosmos », de Le Verrier à Flammarion
Chapitre II.
La poésie cosmologique, variations et dépassements du didactisme
Qu’est-ce que la poésie du ciel au second XIXe siècle ?
Le siècle des ténèbres : un âge d’or de la nuit
Pour une définition de la poésie cosmologique (1840-1900)
Mettre en vers le système du monde : didactisme et propédeutique
La voie didactique : un héritage controversé
La voie propédeutique, de la louange à la poésie de combat
Poésie cosmologique et didactisme à plus haut sens : la voie orphique
Le cas particulier de la poésie du ciel
Ethos du poète face au cosmos : une typologie de la médiation
Le sacerdoce de l’astronome, prophète et martyr de la science
DEUXIÈME PARTIE
La poésie cosmologique, un enjeu spirituel
Chapitre III.
Esquisse d’un panorama historique
Dieu et le cosmos : introduction et repères dans la tradition du Livre du Monde
Des Lumières au Romantisme : le tournant spirituel du XIXe siècle
Le difficile héritage du rationalisme des Lumières
L’Église et la science, entre vrais et faux savoirs
Renouveler la métaphysique
La réaction poétique : la voie d’un nouvel orphisme
Chapitre IV.
La spiritualité à l’épreuve de la nouvelle cosmologie scientifique : leçons de la rupture rationaliste
Le désenchantement du ciel
Cosmologie et matérialisme : la poésie du ciel en prise avec la sécularisation
Impuissance de la science, triomphe du scepticisme
Désuétude de la religion, victoire du rationalisme
« Le Ciel est mort » : Mallarmé et la sécularisation du cosmos
Mallarmé avant Tournon : l’or solaire
L’Azur et le ciel vide
D’« Hérodiade » au Livre : le rêve cosmologique de l’immanence
Chapitre V.
La poésie cosmologique au service de la foi : formes de la réconciliation
La cosmologie à l’âge du concordisme
Camille Flammarion et le panenthéisme
Réenchanter la cosmologie : le retour poétique des mirabilia
Le cosmos de Lamartine : une poésie du « déisme rationnel »
La culture astronomique d’un admirateur des cieux
« Cet alphabet de feu dans le ciel répandu » : des Nouvelles méditations aux Harmonies poétiques et religieuses (1823-1830)
Un « monde muet, sans ciel et sans flambeau » : de la « Première vision » au « Désert »
Chapitre VI.
Vers l’invention de nouveaux cosmos religieux
Réinventer les religions, imaginer des cosmologies : une question de méthode
Occultisme et analogies
Savoir par le rêve : les formes oniriques du voyage dans les astres
Les cosmosophies de l’avenir : libre-pensée et renouvellement des représentations cosmologiques
Révolution et solidarité cosmique : la politique des chants du cosmos
Réincarnation et métempsycose : la temporalité évolutive de l’univers
Victor Hugo et la religion de l’amour cosmique
La cosmologie hugolienne : parcours critique
Syncrétisme et transition mythologique
Une religion de l’ombre et de la lumière
La loi d’amour
TROISIÈME PARTIE
Une nouvelle mythologie de la nuit : le paradoxe des redécouvertes
Chapitre VII.
Les territoires mythologiques de la poésie du ciel : avant-propos pour une cartographie
Chapitre VIII.
Une mythologie pour la science de l’univers, entre conservatisme et dépassement
La permanence menacée des modèles mythologiques
Mythe ou légende : le statut problématique de la Bible
Le cosmos des Écritures, ou les éternels registres de la poésie chrétienne
Voir le ciel avec des yeux antiques : présence des mythologies gréco-latines
Réinventer la mythologie du ciel
Dépasser les images du christianisme, congédier les mythologies païennes
Demi-dieux de la science et nouveaux mythes astronomiques
Éléments de mythologie céleste dans La Légende des siècles : le dernier mot d’« Abîme »
Chapitre IX.
L’inspiration aux sources de la mythologie comparée : le cosmos oriental des dieux disparus
Les jalons d’une « renaissance orientale »
La poésie du ciel à l’épreuve de la philologie : de nouveaux modèles mythologiques
La voie païenne
La voie érudite
La voie symbolique
QUATRIÈME PARTIE
Formes et registres de la poésie cosmologique, de l’avant-garde aux parodies
Chapitre X.
Le poème d’avant-garde et la forme cosmologique
Henri Cazalis : la trame cosmique du poème en prose
René Ghil et ses continuateurs : le chant des origines
La trajectoire théorique d’un poète scientifique
Dire du Mieux : l’Ellipse et la loi du monde
Dire des Sangs : une deuxième cosmogonie
Franck Vincent ou la poésie géométrique du monde
Stéphane Mallarmé : le poème en constellation
Définir une constellation poétique
La constellation comme modèle esthétique et formel
L’épreuve de la lecture
La constellation, forme sans mimèsis
La constellation et le Mythe : une « explication orphique de la Terre »
Chapitre XI.
Voyages poétiques en utopies extraterrestres : les poèmes-récits astronomiques à la fin du XIXe siècle
Du drame philosophique au merveilleux réaliste : Sully Prudhomme et Le Bonheur
La poésie cosmologique narrative, une synthèse des genres ?
Le Bonheur, un poème d’anticipation
Une Odyssée de l’espace sous le signe du rire : Valéry Vernier et L’Étrange voyage
L’homme et l’oeuvre : le destin littéraire d’un illustre inconnu
L’« étrange voyage » intertextuel d’un pasticheur
Les mondes de L’Étrange voyage : une cosmologie de combat
Chapitre XII.
La lyre désaccordée : l’humour au service d’une anti-poésie du ciel
Quand la poésie du ciel fait chanter les animaux
L’épopée fantaisiste d’un félin séraphique : le chat romantique d’Ernesti Bader
L’envol céleste en chansons : le « cheval aérien » de Poitevin
Newton, Lamartine et Dieu sont sur un bateau… La poésie du ciel au crible des parodies
La « divine comédie » de la Genèse : satire religieuse et cosmogonies comiques
Désapprendre le ciel en riant : parodies de la poésie didactique
Ironie et humour noir : le ciel désenchanté
Chanter la mort en riant
Les simagrées de l’inspiration : déconstruction littéraire de l’Orphée moderne
Copernic à Charenton : « fous littéraires » et comique involontaire
Conclusion
Remerciements
Bibliographie
Index des noms
Index des notions
Le XIXe siècle a-t-il changé notre rapport au cosmos ? La valeur « poétique » de l’émotion procurée par le spectacle d’une nuit étoilée est-elle un héritage littéraire ? Ce livre étudie les rapports entre la poésie française et les hypothèses sur le système du monde, au sortir des grandes années du « clair de lune » romantique. Dans la seconde moitié du XIXe siècle, la redéfinition des méthodes scientifiques, le progrès spectaculaire des connaissances astronomiques et leur popularisation, les premiers déchiffrements des textes sacrés de l’Inde et le renversement progressif de la hiérarchie entre Sciences et Lettres ont informé le dialogue ancien entre poésie et savoirs sur le cosmos, des traités de mécanique céleste aux récits mythologiques. À partir des œuvres de Lamartine, Hugo, Mallarmé et tant d’autres auteurs parfois oubliés, cette enquête propose de redécouvrir un ensemble de problématiques majeures pour la poésie de cette période, et pour l’histoire des idées : la traduction culturelle des représentations du monde, la forme totale, la fonction mythologique du langage ou les missions du genre poétique.
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TABLE DES MATIÈRES
Introduction
Bénédicte Gorrillot
PROLOGUE
LA PAROLE AUX ÉCRIVAINS INVITÉS
POURQUOI SE FAIRE ENCORE GRÉCO-LATIN AU XXIe SIÈCLE ?
« Plus tard… »
Michel Deguy
Se faire gréco-latin
Jude Stéfan
Le Secretum
Pascal Quignard
La cuisine du macaroni
Christian Prigent
Sommes-nous encore gréco-latins ?
Éric Clémens
No man’s langue
Jean-Pierre Verheggen
Mon latin de cui-cui signe
Jacques Demarcq
PREMIÈRE PARTIE
INTIMITÉS POÉTIQUES GRÉCO-LATINES
Chapitre premier. L'héritage remodelé
Le lexique gréco-latin de Michel Deguy
Bénédicte Gorrillot
Dialogos (entretien)
Michel Deguy avec Éric Clémens
Jude Stéfan : portrait de l’artiste en Gréco-latin
Tristan Hordé
Jude Stéfan, « une autre poésie / que la vieille moderne »
Aurélie Foglia
Formes brèves et genres mineurs, ou Stéfan avec Ponge en Gréco-latins
Philippe Met
Jacques Roubaud : la Grèce aller-retour
Agnès Disson
Chapitre II. Émancipations défigurantes
Emmanuel Hocquard, élégiaque inversé
Élisabeth Cardonne-Arlyck
« Lire-traduire-écrire » en gréco-latin, ou Pascal Quignard en Lycophron-Zétès-Ovide Martial-Jérôme-Albucius
Bénédicte Gorrillot
La teinte : Christian Prigent latiniste
Hugues Marchal
En chaud lapin d’signes cuits (entretien)
Christian Prigent avec Jacques Demarcq
Mettre du rouge à lèvres aux pages roses du dictionnaire : Verheggen fait sa fête au latin des églises
Laurent Fourcaut
Jean-Pierre Verheggen, à en perdre son latin
Éliane Dalmolin
DEUXIÈME PARTIE
INTIMITÉS ROMANESQUES GRÉCO-LATINES
Chapitre III. Romanciers traducteurs
Céline chez les Grecs
Michaël Ferrier
Possession : Hadrien habité par Marguerite Yourcenar
Anne Berthelot
Pierre Klossowski, dit Petrus, dit Hieronymus, ou les trois manières de mettre le latin à l’oeuvre
Patrick Amstutz
Claude Simon et la pratique du latin
Ian de Toffoli
Chapitre IV. Pratiques romanesques contemporaines
De l’amitié pathétique (Pascal Quignard)
Chantal Lapeyre
La trace antique dans la trame des textes contemporains : le genre, l’image, la langue
Dominique Viart
TROISIÈME PARTIE
LA MATIÈRE GRÉCO-LATINE À LA SCÈNE
Chapitre V. De la scène théâtrale...
La tragédie grecque et l’humanisme colonial : Aimé Césaire et Kateb Yacine, lecteurs d’Eschyle
Dominique Combe
Michel Vinaver ou l’héritage au second degré
Catherine Brun
Cuisine du latin des anges : le théâtre de Valère Novarina et les langues anciennes
Thierry Maré
Antiquité et théâtre contemporain : l’éclairage de la polémique autour d’Avignon 2005
Ève-Marie Rollinat-Levasseur
Chapitre VI. ... À la scène filmographique
L’Antiquité à Hollywood : les années 2000, ou le post-péplum (Gladiateur, Troie, Alexandre, 300)
Roger Célestin
Conclusion : réouvertures après travaux
Bénédicte Gorrillot
LISTE DES AUTEURS
BIBLIOGRAPHIE GÉNÉRALE
INDEX NOMINUM
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TABLE DES MATIÈRES
Avant-propos
Abréviations
Introduction
PREMIÈRE PARTIE
À LA DÉCOUVERTE DU MONDE GERMANIQUE
Chapitre premier. Études germaniques et lectures de textes allemands
Claudel et la langue allemande
Approche scolaire de la littérature et de la pensée allemandes
Lectures à l’âge adulte
Prolongements, commentaires et contacts
Chapitre II. Les leçons de Burdeau
Kant au premier chef – la métaphysique idéaliste
Mais aussi toute la pensée allemande contemporaine
Chapitre III. Avec Romain Rolland : une amitié initiatrice
Deux camarades s'influençant mutuellement une vie durant malgré l’éloignement
« Jean-Christophe » expliquant la musique à « Tête d’Or » –un exemple fondateur
Chapitre IV. L’« air du temps » dans les relations franco-allemandes entre 1870 et 1940
L’Allemagne vue de France durant les « terribles années 80 »
L’Allemagne vue par les Français via Wagner
Du côté de la NRF
DEUXIÈME PARTIE
SOURCES ET INFLUENCES, DES AFFINITÉS LECTIVES INSOUPÇONNÉES
Chapitre V. Philosophie et philologie
« Saint Thomas m’a nettoyé l’âme de toute la philosophie kantienne »
L’Art poétique, la philosophie et la science allemandes
Chapitre VI. Luther et la pensée religieuse alleande
Imprécations et anathèmes : ce que Claudel rejette dans le caractère, la pensée et la culture de l’Allemagne protestante
Aspects catholiques de l’Allemagne qu’a connue Claudel
Chapitre VII. Le « grand âne solennel »
Son apparente horreur viscérale de l’oeuvre et de la personne de Goethe doit être reliée à ses sentiments envers Gide…
… mais masque une lecture attentive et d’indéniables leçons retenues
Chapitre VIII. Le cas Wagner
Évolution de sa compréhension de loeuvre et du musicien
Le voisinage de Beethoven et de Berlioz
« Le Poison wagnérien » n’a jamais perdu toute sa nocivité : une admiration certaine qui subsiste malgré tout
Pour conclure
TROISIÈME PARTIE
LE CONTACT DIRECT AVEC LES PAYS DE LANUE
ALLEMANDE
Chapitre IX. L'Allemagne de « l'absent professionnel »
Toute une carrière de relations professionnelles avec l’Allemagne commerciale
Compte rendu des activités du Consul en Allemagne
Séquelles de la Grande Guerre : le Schleswig-Holstein et les dettes de guerre
Pourquoi Claudel n’est pas allé à Berlin
Chapitre X. Histoire et géographie de l’Allemagne selon Claudel
Au milieu des vitraux de Mayence : une exploration méthodique des richesses culturelles de l’Allemagne
Entre Rhin et Danube, un pays dont la vocation est d’être le garant de l’unité d’une Europe catholique
Chapitre XI. Amitiés et correspondances
Götz von Seckendorff et Bernhard von der Marwitz,deux enthousiastes parmi d’autres
Lorsque des liens se tissent entre traducteurs, régisseurs et Claudel
Au service de son théâtre, projets et réalisations enAllemagne des amis français de Claudel, Aurélien Lugné-Poe, Darius Milhaud, Jean-Louis Barrault
Chapitre XII. Poursuite de l’oeuvre de Claudel en Allemagne
Ce que le Consul écrit avant d’ouvrir son Consulat
Claudel garde le souci de la vie de son oeuvre sur le sol français
QUATRIÈME PARTIE
CLAUDEL TRADUIT, LU ET VU
PAR LES ALLEMANDS
Chapitre XIII. « Une tâche presque impossible»
Ce que doit être une traduction selon Claudel
L’expérience concrète de ceux qui lui proposent de traduire son oeuvre
Chapitre XIV. Musique et musicalité
À propos des traductions des poèmes
Milhaud, Braunfels, Hindemith et les maisons d’opéra allemandes, un bref catalogue raisonné
Chapitre XV. Rayonnement de son théâtre
En exergue, témoignages et portraits spontanés
L’accueil de la presse allemande
L’oeuvre de Claudel sur les scènes allemandes après 1986
L’influence de Claudel sur la littérature allemande: l’exemple de Brecht
Chapitre XVI. Dans le sillage de Curtius
Ce que Claudel pouvait apporter aux Allemands au moment où ils découvrent son oeuvre
Réactions face aux Poèmes de guerre
Bilan des études claudéliennes en langue allemande
Chapitre XVII. Ce que lisent les Allemands
Les traductions disponibles : histoire de la pénétration du verbe claudélien en terre germanique
Peut-on discerner une spécificité de la lecture allemande de l’oeuvre de Claudel ?
Conclusion
Conclusion. Une dernière clef pour comprendre l’« Allemagne claudélienne »
Annexes
I. Livres en allemand, traduits de l’allemand, ou concernant les domaines germaniques, présents dans la bibliothèque de Claudel
II. Claudel en terre germanique
III. Publications et interventions de Christelle Brun ayant trait à Claudel
Hommages
Parcours de vie académique de Christelle Brun par Monique Dubar
Christelle Brun par François Claudel et Michel Autrand
Christelle Brun par Marie Hélène Prêcheur
Bibliographie
Index des noms
Index des oeuvres et des personnages
Si les relations, remarquables, de Paul Claudel avec la Chine, le Japon et les deux Amériques sont bien étudiées et connues, celles que le diplomate et poète a entretenues avec l’Allemagne et le domaine germanique ont été peu explorées à ce jour. C’est ce vaste terrain allemand que Christelle Brun a entrepris d’analyser dans ses multiples aspects professionnels et plus personnels. En effet le Consul général Claudel a été particulièrement actif à Francfort et Hambourg (1911-14), multipliant contacts, relations amicales, visites, observations et rapports. Par la suite – son Journal et sa correspondance en témoignent largement –, il a continué à s’intéresser de près à l’évolution, l’actualité, l’histoire, la géopolitique, l’économie de ce pays voisin. L’auteur connaît bien les grands noms et les œuvres de la pensée et de l’art allemands : on découvre chez lui des refus définitifs (Luther), des affinités non avouées (Goethe), des passions constantes (Beethoven) ou combattues (Wagner). Son œuvre poétique et dramatique a été en outre beaucoup plus vite reconnue et admirée en Allemagne qu’en France. Aussi, autre aspect significatif de son étude originale, Christelle Brun s’attache-t-elle à caractériser l’intérêt que suscitèrent outre-Rhin, dès le début et durablement, auprès du public et de la critique universitaire, la personnalité et l’œuvre de Claudel, le rayonnement de son théâtre, de sa poésie et leurs nombreuses traductions allemandes le plus souvent remarquables.
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TABLE DES MATIÈRES
Introduction
Note sur l’édition
TEXTES
Edgar Allan Poe, 1844
Anonyme, 1853
Charles Baudelaire, 1853
William Little Hughes, 1856
Jean Baptiste François Ernest de Chatelain, 1857
Stéphane Mallarmé, 1860-1875
Olivier-Jules Richard, 1867
Eugène Goubert, 1869
Illustrations
Léo Quesnel, 1879
Émile Blémont, 1882
Bernard H. Gausseron, 1882
Ernest Guillemot, 1884
Maurice Rollinat, 1884
Anonyme, 1888
Gabriel Mourey, 1889
La Genèse d'un poème
Bibliographie
Index nominum
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Saint-Gobain a fêté ses 350 ans en 2015 : cette survie étonnante est due à l’esprit d’entreprise de sa direction, à une grande capacité d’innovation, à des salariés motivés, mais aussi à l’élasticité de sa stratégie. Depuis 1920, la firme s’est déployée dans plusieurs secteurs industriels et tertiaires, d’où un groupe diversifié (verre, chimie, distribution, etc.), en France puis en Europe, et enfin dans le monde entier. Il a fallu mobiliser des flux de trésorerie et des capacités d’autofinancement. Aussi ce livre reconstitue-t-il l’histoire de la direction financière, de son action au sein des processus de décision. Cette direction aura été l’interlocutrice clé des banquiers, compagnons de route de Saint-Gobain, qui lui ont fourni des crédits, ont accompagné ses opérations financières et participé aux opérations boursières, dont quelques batailles. Grâce aux archives de Saint- Gobain et des banques, mais aussi à des entretiens avec des acteurs clés, louvrage livre des faits et leur évolution, ainsi que l’analyse des talents de chaque partie prenante. Il soupèse les rapports de force entre une firme et ses banquiers, qui oscillent au gré des plus ou moins forts besoins d’argent. La banque relaionnelle est au cœur des réflexions, autour de la notion de « banquier-maison ».
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